Cahier n° 24
ENTRETIENS AVEC JONAS MEKAS
par Jérôme Sans, Morgan Boëdec, Léa Gauthier
Dans ces 3 entretiens récents, Jonas Mekas revient sur son parcours à New York comme sur le Journal filmé, la Lituanie, La Nature, la critique de cinéma, Soho, Fluxus, les imperfections techniques, le montage, Warhol, Dali ou la famille Kennedy…
Évoquant également les tableaux de films qui marquent son apparition dans le circuit artistique international (galeries d’art-expositions-installations). Mekas le poète n’oublie pas de préciser que « c’est par hasard que les meilleures choses sont arrivées dans ma vie. »
Revue de presse :
« Une rencontre et une conversation passionnante avec Jonas Mekas, un des pères du cinéma expérimental, auteur du célèbre Journal filmé. »
Zeuxis, n° 28, 15 décembre 2005
« Ce numéro des Cahiers de Paris Expérimental contient 3 entretiens récents de Jonas Mekas qui donnent un aperçu synthétique de ce qui motive, et obsède, le maître du cinéma expérimental américain d’origine lituanienne, né en 1922 et exilé à New York depuis 1949. Ces textes complètent les volumes plus généraux publiés sur lui. »
Raphaël Bassan, Bref, n° 76, janvier-février 2007.
« Recueil d’entretiens avec Jonas Mekas. Andy Warhol, l’Anthology Film Archives, la mort du cinéma, le rapport professionnel-amateur, la genèse de son oeuvre sont quelques-unes des questions abordées. »
JK [Jacques Kermabon], Bref, n° 77, mai-juin 2007.
« … il était légitime de se demander si le Jonas Mekas octogénaire avait évolué, et de savoir où il en était. D’où ces entretiens, enregistrés entre 2000 et 2004. La réponse est claire: il ne se prend pas du tout pour le pape de l’underground, plutôt comme une sorte de paria, vivant dans la pauvreté, salarié d’aucun organisme, en quête perpétuelle de mécènes et d’appuis. Se défendant d’être un artiste, à la rigueur un cinéaste. Et puis non, le mot ne lui agrée décidément pas. Il préfère se dire simplement « filmeur ». Sans projet, sans scénario, sans équipe, sans montage (ou le moins possible, car il faut se résoudre à éliminer, on ne peut pas tout garder). […] Dans son plus récent entretien – avec Léa Gauthier en 2003-2004 – il évoque, sans beaucoup s’y attarder, sa jeunesse en Lituanie et les années de séjour forcé en Allemagne. De ses origines (une famille de fermiers), il a conservé des goûts alimentaires modestes – le fromage de chèvre en particlier – dont il ne s’est jamais départi, même à New York. Bien qu’il demeure un infatigable pélerin du cinéma indépendant, il semble impossible de trouver quelqu’un qui joue moins au prophète ou au VIP.
A.V. [Alain Virmaux], Jeune Cinéma, n° 308-309, printemps 2007.
« Exposée au fil de ces trois brefs entretiens, l’histoire de Jonas Mekas – cinéaste lituanien ayant vécu l’occupation soviétique puis allemande, exilé ensuite à New York où il invente une forme du journal cinématographique – l’inscrit au coeur des avant-gardes et de leur radicalité. dans un environnement artistique composé de George Maciunas, Yoko Ono, Andy Warhol ou Stan Brakhage, sa relation atypique au regard, (« Je suis un filmeur, pas un cinéaste »), au rytme musical, onirique et mémoriel de l’image, ainsi qu’une dimension du travail de l’art qui construirait sans fin des « petites républiques indépendantes » demeurent toujours, extraordinairement, touchants. »
A.C., Critique d’art, n° 29, printemps 2007.
Spécifications de l'ouvrage :
Collection : Cahiers de Paris Expérimental
N° du cahier : 24
Date de parution : Novembre 2006
Nbr. de pages : 40
Nbr. d’illustrations : 8
Format : 22 x 17 cm
ISBN : 2-912539-32-3
Prix : 9 €